Pâques suédois

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En Suède, alors que le long et dur hiver touche lentement à sa fin, Pâques annonce l’arrivée du printemps. La nature revit, et les gens aussi.

Dans les semaines d’avant Pâques, la grisaille de l’hiver recule devant la gaieté des décorations pascales. On décore les maisons de rameaux de bouleau garnis de plumes appelés Påskris et d’autres objets décoratifs (poussins, œufs peints, etc.).

Les Suédois fêtent Pâques avec un festin à base de hareng, de saumon, de pommes de terre, de pain croquant, de fromage, d’œufs, et bien entendu, de schnaps. C’est un smörgåsbord un peu plus léger que celui de Noël, mais il comprend également différentes friandises, dont des œufs en massepain dont les extrémités ont été trempées dans le chocolat fondu.

Au XVIIe siècle, on croyait que Pâques arrivait quand les sorcières prenaient sur leurs balais la direction de l’île de Blåkulla. De nos jours, la tradition de Påskkärringar (sorcières de Pâques) s’apparente à celle de Halloween. Les enfants pillent greniers et garde-robes pour se constituer le parfait habit de sorcière (påskkärring). Ils se maquillent le visage, se faisant des lèvres épaisses et des taches de rousseur bien noires. Munis d’un balai et d’un panier, ils parcourent ensuite le voisinage, frappant aux portes des maisons et souhaitant de joyeuses Pâques à leurs occupants. Si ces derniers sont de bonne composition, ils offrent aux enfants des bonbons ou un peu d’argent.