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La vie à la maison en des temps incertains - Partie 1 : les changements

Chez IKEA, nous avons toujours été fascinés par ce que la maison représente pour différentes personnes. C'est pourquoi, durant les premiers mois de la pandémie de COVID-19 en 2020, nous avons décidé d'étudier attentivement de quelle façon les gens vivaient et travaillaient dans les espaces auxquels ils étaient confinés et de quelle façon ils les partageaient avec leurs proches. Pour ce faire, nous avons sondé les pensées et sentiments de 20 familles de partout dans le monde.

Pour ce premier article de notre série de trois intitulée « La vie à la maison en des temps incertains », nous avons retenu cinq des familles de notre étude de 2020 pour connaître les différents parcours qu'elles avaient suivis durant cette année. Découvrez ci-dessous comment Alessio et Margareta ont vécu cette période exceptionnelle.

Jetez un coup d'œil à notre étude de 2020 sur la vie à la maison.

Une petite fille aux cheveux foncés couvrant son visage, sautant joyeusement sur un lit.
Une petite fille aux cheveux foncés couvrant son visage, sautant joyeusement sur un lit.

Faites connaissance avec Alesio - Île d'Arran, Écosse

Dire qu'Alessio, sa conjointe et sa fille se sont rapprochés de la nature durant la pandémie de coronavirus serait un euphémisme. En janvier 2020, ils habitaient Shanghai, en Chine, l'une des plus grandes villes sur la planète. Mais en mars, lorsque le virus s'est propagé, ils ont déménagé dans la maison familiale avec ses parents, ses frères et sœurs et sa belle-sœur, sur l'île d'Arran en Écosse (population d'environ 5000 personnes)

«
Il y a une montagne ici dont je n'ai jamais gravi le sommet. J'aimerais bien m'y rendre un jour.
»

Alessio - Île d'Arran, Écosse

Un changement spectaculaire

En raison du virus, une limite de 8 km a été imposée pour les déplacements à des fins de loisirs sur l'île et ses frontières ont ainsi été fermées aux visiteurs et aux touristes après leur arrivée. Cela a fait de cette région éloignée un endroit encore plus isolé que jamais, particulièrement pour une famille qui arrivait de l'une des villes les plus densément peuplées de la planète.

Redécouvrir d'anciens lieux

Alessio et sa famille se sont rapidement adaptés à cette nouvelle vie et Alessio a commencé à développer un intérêt pour l'ile d'Arran qu'il n'avait jamais eu auparavant, notamment pour ses grands espaces, sa nature et sa beauté. Dès que la vie aura repris son cours normal, il compte explorer davantage la campagne écossaise. À propos de la montagne près de chez lui, il mentionne ceci : « Il y a ici une montagne dont je n'ai pas encore gravi le sommet » dit-il,« J'aimerais bien le faire un jour. »

S'adapter, tout un défi

Bien entendu, cela n'a pas été toujours été facile. Alessio est un vidéaste indépendant et il a connu durant l'été 2020 des périodes difficiles où il n'arrivait pas à trouver de travail. « C'est l'une des choses les plus importantes que j'ai découverte sur moi-même » explique-t-il. « Je préfère faire des efforts pour profiter de temps libres que faire des efforts pour travailler. Je n'aime pas l'incertitude. »

S'adapter à la vie dans une maison intergénérationnelle comporte également son lot de défis. « Mon père s'était habitué à vivre dans un « nid vide » et il y eut quelques tensions au début » se rappelle Alesio. « Mais nous avons eu une bonne discussion et le lendemain matin tout était réglé. J'ai aussi appris à ne pas empiéter sur l'espace des autres. »

Des liens familiaux plus étroits

Vivre dans une famille élargie présente également de nombreux avantages. « C'est la première fois que ma fille a passé du temps avec ses grands-parents » explique Alessio. « C'était fascinant de voir leur relation s'épanouir. Cela a également renforcé mes liens avec mes parents, car nous avons pu partager nos expériences respectives sur la façon d'élever des enfants. Ils m'ont raconté des choses sur ma propre enfance que je n'avais jamais entendues auparavant. »

Se rapprocher de sa famille est un avantage dont nombre d'entre nous ont pu profiter durant cette crise du coronavirus. Lorsque nous avons demandé aux participants de notre sondage Life at Home de choisir parmi 12 activités celles qu'ils comptaient continuer à pratiquer encore plus dans le futur, passer plus de temps en famille était celle qui venait en tête de liste.

Il semble qu'Alessio fait partie de ces personnes qui verront leurs souhaits exaucés : « Mon épouse et l'épouse de mon frère attendent toutes deux des bébés COVID », nous dit-il. « Cela va aussi changer la dynamique dans la maison. Mais nous serons tous là pour veiller à ce que tout se passe bien et pour nous entraider ».


Faites connaissance avec Margareta - Milan, Italie

Margareta habite la banlieue de Milan, dans le nord de l'Italie, avec ses fils âgés de 17 et 22 ans. Le gouvernement italien a été le premier au monde à imposer une quarantaine à l'échelle nationale et, tout comme 96 % des personnes que nous avons interrogées dans le cadre de notre étude Life at Home, Margareta a passé cette période de restrictions en grande partie confinée chez elle.

«
J'aimerais vraiment m'en aller, quelque part très loin de la ville, dans une petite maison. Je n'ai pas besoin de beaucoup d'espace à l'intérieur. Mais je veux avoir un jardin.
»

Margareta - Milan, Italie

La maison, ce cocon

Au début, elle a vu comme un cocon douillet son petit appartement de deux chambres qu'elle partage avec ses fils. Elle n'était pas la seule à avoir cette impression. Pas moins de 78 % des personnes que nous avons interrogées on dit la même chose de leur logement durant cette période de restrictions.

Se sentir coincé

Malgré le relâchement durant l'été des mesures prises contre le coronavirus en Italie, avec l'arrivée de l'automne, Margareta a commencé à ressentir un sentiment d'enfermement. « En fait, je pense que ce qui me manque le plus, c'est ma liberté » dit-elle. « Pouvoir faire ce qui me plaît, quand ça me plaît et là où ça me plait. J'ai bien hâte d'un retour à la normalité. »

Cohabitation compliquée

La cohabitation a clairement posé des défis à Margareta qui travaille dans sa cuisine depuis mars. Ce n'est pas l'idéal : « Je me souviens d'une journée où je participais à un appel vidéo. L'un de mes fils ne s'en était pas rendu compte et il est passé derrière moi en slip ! Et pas n'importe quel slip : un modèle avec imprimé fruits… » se souvient-elle en riant.

Apporter des changements à sa maison

Parmi les participants à notre étude, deux personnes sur cinq ont déclaré qu'elles avaient décidé d'apporter des changements à leur maison durant l'année 2020. Lorsque Margareta a récemment appris qu'elle ne pourrait retourner travailler au bureau pour au moins six autres mois, elle a décidé qu'il était temps pour elle aussi d'apporter des changements. Elle s'est acheté un nouveau bureau qu'elle a installé dans sa chambre pour profiter d'un peu plus d'intimité. Nous lui avons demandé ce qu'elle pensait de cette situation qui l'obligeait à dormir dans son lieu de travail. Sur ce point, elle a adopté une attitude philosophe : « Ça ne me dérange pas. Que puis-je y faire de toute façon ? L'important pour moi, c'était de quitter la cuisine. »

S'ennuyer de la vie extérieure

Le fait que la situation à l'extérieur des quatre murs de l'appartement de Margareta soit loin d'être normale n'a pas aidé à alléger son impression de claustrophobie. Elle a dû quitter un cours de shiatsu auquel elle s'était inscrite, car un changement dans les règles exigeait qu'elle porte un masque durant les 12 heures de la formation, une situation qu'elle jugeait intolérable.

Mais plus que tout autre chose, elle s'ennuie de pouvoir danser avec d'autres. « Je crois que la danse est quelque chose de fondamental pour nous, les êtres humains. C'est une activité que nous pratiquions déjà durant la préhistoire. C'est injuste de ne pas avoir le droit de danser avec d'autres personnes. Je peux danser chez moi, mais ce n'est pas la même chose. »

La nostalgie de la nature

Lorsque nous avons rencontré Margareta pour notre premier rapport tendanciel Life at Home, elle avait l'intention de transformer son balcon en mini potager. Mais avec l'année 2020 qui s'achève, elle envisage un changement encore plus radical, car elle a trouvé dans la nature un refuge durant cette période difficile. « J'aimerais vraiment m'en aller quelque part, très, très loin de la ville. Dans une petite maison. Je n'ai pas besoin de beaucoup d'espace à l'intérieur. Mais je veux un jardin. »

Malheureusement, elle ne pourra réaliser ce rêve de sitôt. Comme elle l'explique, emménager dans une nouvelle maison est très difficile et coûteux en Italie. « Donc, je n'ai pas de plan pour l'instant » dit-elle avec nostalgie. « Je vais me contenter de passer du temps à la montagne. Je prévois m'y rendre aussi souvent que possible. »


Dernières réflexions

L'année 2020 a forcé nombre d'entre nous à réévaluer notre relation avec notre chez-soi. Environ la moitié des personnes qui ont participé à notre étude Life at Home nous ont dit, comme Margareta, qu'ils étaient prêts à emménager loin de leur lieu de travail pour trouver un meilleur endroit où vivre.

Mais à quoi correspond un meilleur endroit où vivre ? La réponse à cette question semble également évoluer avec le temps. Les gens ne sont plus à la recherche de chambres plus grandes. Pour la maison du futur, l'accès à la nature est devenu une priorité, comme c'est le cas pour Alessio, qui a réalisé son nouvel attachement pour la beauté sauvage de l'île d'Arran durant la crise de la COVID-19.

À venir

Dans la seconde partie de notre série « La vie à la maison en des temps incertains », nous vous présenterons Ilenia en Italie et Shay en Australie, pour qui leurs foyers a été d'une précieuse aide pour maintenir leur relation avec leur famille et leurs amis, de façon très différente, durant l'année 2020.

Découvrez la partie 2 de notre série « La vie à la maison en des temps incertains »

D'autres sites où visiter la thématique de la vie à la maison de IKEA

  • Consultez notre blogue Life at Home (en anglais) pour y découvrir des témoignages ainsi que l'étude que nous avons publiée durant la pandémie de coronavirus.
  • Nos rapports tendanciels Pulse Report #1 et Pulse Report #2 (en anglais) donnent un aperçu des premiers mois de la pandémie mondiale tels que vécus par les 20 familles que nous avons sondées tout au long de l'année 2020.
  • Le rapport Life at Home de 2020 : The Big Home Reboot (en anglais) dévoile comment notre relation avec notre chez-soi a évolué durant cette année sans précédent.
  • Le film IKEA Life at Home 2020: An Expert Perspective (en anglais) nous fait découvrir les pensées et observations de certains spécialistes clés du domaine de la vie à la maison.
  • Notre étude de 2020 nous a montrés comment le simple fait d'ajouter un peu de nature à l'intérieur pouvait aider les gens à créer une impression de refuge et d'équilibre dans leur foyer. C'est pourquoi nous avons répondu à ce besoin en lançant le projet de serre virtuelle IKEA Virtual Greenhouse (en anglais).